Dans cet environnement de guerre de facto, l'entrée préméditée et planifiée de militants armés du Hamas dans des maisons pour tuer délibérément des civils constitue des crimes de guerre sans aucune contestation. Le fait que les auteurs de ces crimes soient morts n'enlève rien au fait que ceux qui les ont ordonnés et dirigés sont également aussi des complices et en sont tout autant responsables.
Oğan has declared he will talk with both sides and present his demands for support. These can basically be reduced to the demand to show respect to hardcore Turkish nationalism and anti-refugee sentiment. Oğan for now seems to lean toward supporting Kılıçdaroğlu on May 28th while already calculating for early elections in two to three years, no matter who wins, as he – not completely wrong in this regard – foresees an unstable situation emerging after May 28th.
When the AKP came to power in 2002, just three years after the devastating Izmit earthquake severely damaged the image of the previous coalition government, its leader Recep Tayyip Erdoğan presented himself as an ambitious yet responsible and law-abiding contractor. However, a few days after his appointment as Prime Minister in March 2003, Erdoğan passed a bill in parliament that legalized constructions that were previously considered illegal.
Of course, many citizens and residents of Turkey know the state not through its warm hands but through its slap. Especially for those in minority or opposition groups, or those that state actors have deemed a threat, the state has been not a source of security and welfare but the very source of insecurity, intimidation, silencing, surveillance, blacklisting, discrimination and violence.
What matters most today to Mr. Erdogan is to deal a crushing blow to modernist, secular and pro-democratic civil society, and to defuse any hint of protest. In the midst of an economic crisis for which the president is primarily responsible, Turkish society is increasingly distrustful of the government. There is growing tension in the government's ranks in the run-up to the presidential and parliamentary elections, which will take place in 14 months' time at the latest.
The stranglehold of Erdoğan, his party members controlling every branch of public administration as well as a large part of the media complete this picture. The long reign of the AKP which has been in power without interruption since late 2002 with Erdoğan at its head, had created the necessary conditions to transform the state into a party-state. This transformation has accelerated since 2013. The large demonstrations against Erdoğan known as the Gezi protests during June 2013 revealed for the first time the rejection by a large part of the youth and urban middle classes of his authoritarian, conservative, patriarchal, and overly intrusive mode of government.
In the mid-60’s, as the youth socialist movements invigorated by anti-imperialism were rapidly radicalising, a considerable faction engaged in questioning Kemalism. They increasingly argued that, while containing a “positive” radical component, it was after all a “bourgeois ideology” aligning itself with the capitalist-imperialist system. Perhaps even more important was that the bureaucratic and statist aura of Kemalism was inherently incompatible with a movement carrying the momentum of youth. Overall, the implicit yet widespread idea that the Kemalist bureaucrats, military officials and intellectuals could be the founding agency of socialism was discarded. In the later parts of this article, we will further elaborate on the manifestations of this secession from Kemalism.
The last decade has also demolished another myth that was widely perpetrated during the earlier boom: that of “decoupling”, or the divergence of growth in some major emerging markets (such as China, India and Brazil) from that of the advanced economies. This over-optimistic perception derived from only a very short period in the 2000s, essentially from 2002 to 2008.
La Turquie est-elle sous le joug d’un régime dictatorial ? La réponse à cette question n’est pas un oui franc et massif. Pour certains il s’agit d’une dictature de fait, pour d’autres d’un autoritarisme pernicieux. Les élections qui viennent vont probablement nous aider à trancher cet éternel débat visant à défi nir s’il s’agit ou pas d’une dictature. Pour ceux qui pensent que tel est déjà le cas, une autre question se pose : “Le dictateur peut-il accepter de quitter le pouvoir après les élections ?”
Une des caractéristiques des régimes autoritaires est la domination de l’incertitude, le règne de l’incertain. D’absence de règles solides et durables. Dans les régimes totalitaires, voire dans les dictatures militaires, il y a une certaine stabilité des décisions et de la prévisibilité des actions du pouvoir, au premier chef de sa politique répressive mais aussi dans une large mesure de sa politique économique et de sa politique internationale. Vous ne pouvez pas envisager de publier un quotidien ouvertement et franchement d’opposition sous ces régimes. Votre tentative sera réprimée dès le premier pas. Toute forme d’expression contraire à ce qui est permis de dire ou de faire sera impeccablement et immanquablement réprimée et tout le monde le sait. C’est pourquoi dans un régime totalitaire il ne peut y avoir d’opposant mais que des dissidents.
En Turquie l’Etat de droit n’est pas en vigueur. Rappeler cela est une palissade. Mais l’Etat de la loi non plus n’est plus en cours. Le gouvernement n’accepte pas de se soumettre aux lois qu’il a lui-même promulgués. Le chef de l’Etat turc se flatte souvent de ne pas diriger un « Etat tribal », mais des règles et des traditions auxquels un dirigeant d’un Etat tribal est d’ordinaire soumis ne sont plus vigueur en Turquie aujourd’hui. Le chef de l’Etat et son gouvernement n’admettent que la validité de ce dont ils ont besoin à l’instant précis. Il s’agit d’une dictature dont la raison lui est totalement intrinsèque et qui se considère libérée des contraintes de la constitution et de la loi. C’est ce que l’on appelait autrefois la tyrannie.
Dear Selahattin Demirtaş, as a criminal lawyer, to make an evaluation of your verdict in your context is not easy. Moreover, you are one of the most competent individuals who can do this while making people smile and think, at the same time. Isn't the main or even the sole reason of your ongoing detention since the 4th of November, 2016, about the content and form of your possible assessments in the parliament, party group meetings, rallies, on the radio and television thus your utmost ability to wear out the government?
Le président d’AKP, et néanmoins président de la République, avait renouvelé en février 2016 son objectif de former des générations pieuses, en soulignant qu’il avait “des projets pour les écoles d’imam et de prédicateur” et qu’il avait le droit d’exprimer le projet de former des générations pieuses parce que, ajouta-t-il, cela n’empêche pas son gouvernement “d’offrir des services aussi bien aux pieux qu’aux sans-religions”. Ce rappel révélait le fonds de sa pensée. Il qualifiait, en creux, comme “sans-religion” tous ceux qui ne pratiquent pas avec une rigueur minimale les préceptes de la croyance sunnite, c’est à dire les Alévites, ainsi que les croyants sunnites non-pratiquants et bien sur les athées ou les agnostiques. Ceux-là aussi avaient le droit à recevoir des services publics mais avaient-ils tous les droits ? Le statut de dhimmi reconnu par le droit canon islamique aux “gens du Livre” autres que les musulmans resurgissait sous une nouvelle forme.
Ne pas aller voter le 16 avril prochain en arguant que la victoire du « non » ne changerait rien à la situation actuelle signifie dire « oui » à la situation actuelle. C’est dire oui à ce qu’une personne concentre tous les pouvoirs dans ses mains, qu’il dirige le pays comme on dirige un fonds d’investissement ou une société anonyme et qu’il navigue à la tête de l’Etat exclusivement selon son ambition de pouvoir perpétuel.
Es ist allgemein Bekannt, dass nicht nur die Frauenforschung für die heutige ungünstige Position der Frauen schuldig ist, sondern dass hier noch mehrere gesellschaftliche Bedingungen eingeschlossen sind. In diesem Text, der ich rezensieren möchte, versucht die Autorin uns ein Bild über die Situation der Diskriminierung der Frauen aus mehreren Standpunkten geben.
Like most events, there were a lot of factors in play, some very large and long-term, others smaller and more ephemeral. But you have to start by realizing that Clinton won the popular vote, and in just about any other electoral system that would have been enough. Our electoral system means that people who live in less populated states effectively count more, and that always hurts the Democratic Party, sometime fatally as in this case.
As commentators continue to analyse the reasons for Donald Trump’s shock victory in the US presidential election, this seems a particularly opportune moment to draw the reader’s attention to the work of Jeff Nichols, talented director of Shotgun Stories (2007), Take Shelter (2011), Mud (2012) and now Midnight Special (2016) and Loving (2016). Though none of these films address the politics of the election in any explicit sense, many of them do provide us with a window into the lives of people who might be considered to represent some of Trump’s core demographics, in the small-towns of the South and Midwest.
Il y a cinq jours, j’annonçais l’accélération du cours des choses. Aujourd’hui, il s’agit bien plus que d’une accélération. Le pouvoir nous entraine à toute allure dans un camion sans frein vers le ravin. Le député du CHP, Sezgin Tanrıkulu, a résumé le cours des choses après l’arrestation de collègues de HDP : «Ce qui a été fait ce soir est non seulement un coup d’Etat mais aussi une opération pour diviser le pays. Le parlement a été une seconde fois bombardé. Il s’agit d’une provocation très dangereuse. Ce soir l’AKP a dit aux six millions de personnes [qui ont voté HDP] que leur bulletin de vote est ‘nul et non avenu’ et en faisant cela, il a porté un coup très dur à l’unité de ce pays.»
L’attaque de l’Etat-Erdogan au journal Cumhuriyet est conforme au cours actuel des choses en Turquie. « Le coup [d’Etat] est de nouveau contre les opposants » titrait à sa une Cumhuriyet dans son édition de lundi matin, quelques heures avant le déclenchement de l’opération policières contre ses dirigeants et ses journalistes. Cette une résume parfaitement le dessein actuel du pouvoir. Comme l’oukase qui décrète que dorénavant les présidents d’université seront par le Raïs et non élus. Ce changement ne concerne ni de près ni de loin les raisons de la proclamation de l’état d’urgence et selon la constitution il ne devrait pas être promulgué par un décret-loi d’exception. Certes. Mais quelle constitution, quel l’Etat de droit ?
« La grâce de Dieu ! ». Recep Tayyip Erdogan, qualifiait dans ces termes, quelques heures après son déclenchement, le coup d’Etat du 15 juillet. En effet ce putsch avorté, qui le visait principalement, est devenu une aubaine pour lui. Il lui a permis de déclencher une vaste opération d’éradication de la communauté Gülen, ses frères ennemis, sans distinguer entre putschistes et sympathisants. Ce dont il rêvait de le faire depuis des mois mais n’y arrivait pas à cause des lois. Des dizaines de milliers de personnes soupçonnées d’avoir un lien quelconque avec cette communauté religieuse aux facettes multiples et troublante sont arrêtées ou licenciées, leurs biens confisquées, souvent sans aucune décision de justice, par une simple décision administrative ou par décret-loi. Mais la répression ne s’est pas arrêtée là.
Running alongside this has been the country’s long term love hate relationship with immigration into the UK. Without knowing the full facts on this, the UK has, at least during my lifetime, been very welcoming of immigrants from various parts of the world, but there have also been undercurrents of people who fear different people and in some cases campaign against immigrants – particularly from those of different ethnic backgrounds – resulting in some appalling evidence of racism particularly in the 1970s. However, primarily as a result of trade union activism and a change in youth consciousness, since the 1980s equalities legislation was passed initially by the Conservative Governments, but significantly extended under the Labour Governments from 1997.
We have a country whose citizens are so overemotional that they perform a funeral prayer in the absentia of an actor who has to die according to the scenario. I guess many people will remember Oktay Kaynarca, namely Cakir from the TV Series, “Valley of the Wolves”. Clearly saying, we take too serious or mythologize figures and turn them into phenomena. This is a kind of habit belonging to our society.
Commençons donc par les caractéristiques propres, particulièrement saillantes, de l’autoritarisme dans la dynamique de l’AKP d’Erdogan. Évidemment les caractéristiques que je vais citer ne sont pas exclusivement propres aux autoritarismes turcs. On retrouve certaines d’entre elles dans les autoritarismes modernes que nous appelons de plus en plus les autoritarismes par élection, les autoritarismes démocratiques, etc...
History is not only made by societies, but it also makes and transforms societies. A sudden historical change may completely alter or reshape individual or societal well-being. At first, people may not be aware of the seriousness of the historical change emerging around and surrounding them. As long as they don’t confront directly with problems, they may not realize “What maintains or destroys their individual or societal well-being?” There may be a lot of parameters to be considered to answer this question. A more holistic approach can be taken with the word “conjuncture” which implies the juxtaposition of all the circumstances experienced by different societies within the national/international politics and social institutions.